Les projets en cours

Plusieurs projets, à diverses étapes de réalisation, sont en cours, y compris la sélection suivante :

• Par le biais d’une approche régionale, l’UICN soutiendra le Laos, le Cambodge et le Myanmar dans la gestion durable de leurs tourbières.

• Au Népal, l’UICN soutiendra le ministère des Forêts et de la Conservation des sols pour mettre en oeuvre le Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages des ressources naturelles.

• Au Tchad, l’UICN cherchera à améliorer la gestion des zones tampons autour des aires protégées importantes, afin de maximiser leurs avantages pour les populations, les fonctions des écosystèmes et la biodiversité.

• Dans le cadre d’un programme mondial, l’Initiative pour la restauration des sols et des forêts, l’UICN collabore avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et aide les pays à tenir leurs promesses du Défi de Bonn grâce à un financement du FEM.

• Le gouvernement chinois révise actuellement le système de gestion des forêts appartenant à l’Etat, et cherche le soutien du FEM et de l’UICN pour protéger sa biodiversité et restaurer ses écosystèmes.

• La réhabilitation du secteur agricole est une priorité en Guinée-Bissau, où le financement du FEM est destiné à encourager la restauration des mangroves, qui sont essentielles pour sécuriser les terres où la production de riz a traditionnellement lieu.

Outre le développement du portefeuille de projets, l’Unité de coordination du FEM de l’UICN prépare plusieurs documents guidant développement et la gestion du portefeuille. Le Secrétariat continuera à développer ce portefeuille en étroite coopération avec les Membres et les Commissions de l’UICN.

Le Système de gestion environnementale et sociale (SGES)

Une version initiale du Système de gestion environnementale et sociale (SGES), mis au point en 2013-2014 comme précondition pour obtenir l’accréditation du FEM, a créé un cadre avec quatre normes sociales et environnementales ainsi que neuf principes. Cette version a permis d’obtenir l’accréditation, néanmoins l’UICN a réalisé après coup qu’un effort plus important et plus inclusif était nécessaire pour ajuster ce cadre, afin de refléter davantage les risques traditionnels auxquels sont confrontés les projets de l’UICN.

En 2015, quatre ateliers ont été organisés au siège de l’UICN et trois dans les régions (Amérique latine, Afrique et Asie) afin de former le personnel sur la façon d’aborder les risques et de renforcer les mesures de protection dans les projets de l’UICN. Ces ateliers ont également permis de réunir les opinions des parties prenantes afin d’affiner le système. En parallèle, le SGES a été testé sur tous les projets financés dans le cadre du Programme intégré de conservation de l’habitat du tigre du Bengale (Panthera T. tigris), ainsi que sur les projets préparés pour recevoir un financement du FEM. Les enseignements tirés de cette première application, ainsi que les apports reçus lors des ateliers de validation, ont permis d’améliorer significativement le cadre du SGES et sa mise en oeuvre.

Le Système de gestion environnementale et sociale (SGES) mis à jour a été publié sur le Portail de l’Union, pour une consultation finale à l’échelle de toute l’UICN (y compris les Commissions) en février 2016. La version mise à jour, intégrant les commentaires issus de cette consultation, est disponible sur le site web de l’UICN depuis le 15 mai, et appliquée à tous les projets de l’UICN dépassant 500 000 CHF à partir de juin 2016.

L’accréditation au Fonds vert pour le climat

Le travail de l’UICN pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques a récemment reçu un soutien majeur avec l’annonce de l’accréditation de l’UICN par le Fonds vert pour le climat (pour en savoir plus, cliquez ici). Cette accréditation s’appuie sur l’accréditation de l’UICN par le FEM, et souligne par ailleurs le rôle essentiel que jouent les solutions fondées sur la nature pour atténuer les changements climatiques et s’adapter à leurs effets.

Le Fonds vert pour le climat est le bras financier de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il a été créé en 2010 pour répondre aux besoins financiers des pays en développement dans la lutte contre les causes et les conséquences des changements climatiques. Le Secrétariat du Fonds vert pour le climat devrait attribuer en partie l’engagement (100 milliards de dollars US par an à partir de 2020) pris par les économies avancées pour aider les pays en développement à avoir une économie à faibles émissions en carbone et un développement résilient au climat.

Cette accréditation au Fonds vert pour le climat signifie que l’UICN peut élaborer et soumettre au Fonds des propositions de financement pour des projets et des programmes, et superviser leur mise en œuvre. Chaque pays bénéficiaire du Fonds vert pour le climat possède une Autorité ationale désignée, qui agit comme interface entre le pays et le Fonds vert pour le climat. En travaillant avec ces autorités nationales désignées, dont beaucoup sont Membres de l'UICN, et d’autres Membres et Commissions de l’UICN, l’UICN pourra concevoir des projets en soutien à son Programme 2017-2020.

Le futur

Grâce à la mise en place de ces bases solides, l’UICN continuera à renforcer ses partenariats avec le Fonds pour l’environnement mondial et le Fonds vert pour le climat sous l’égide de la Charte « Un seul Programme » de l’UICN. Cela implique donc le développement d’un portefeuille durable de projets et la création de systèmes de gestion de ces derniers, nécessaires pour une mise en œuvre réussie.

Pour plus d’informations sur le partenariat FEM-IUCN, contactez l’Unité de coordination du FEM de l’UICN iucngef@iucn.org