Article | 07 Aoû, 2023

Le Danger Que Presente Une Aire Protegee Quand La Jeunesse N’est Pas Impliquer

Cas du Parc National des Virunga. Sans l’implication de la jeunesse riveraine des Aires Protégées, la conservation des écosystèmes et le gestionnaire auront toujours des échecs et des sérieux problèmes.

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Photo: Kambale Luhemba Josias

La préservation des ressources naturelles de la planète passe toujours par la contribution des plusieurs intervenants. Les institutions qui ont le mandant de la préservation se heurtent dans plusieurs difficultés qui mettent parfois la conservation  dans une situation compliquée. 

La démographie grandissante poussant plusieurs familles ou ménages à la recherche des nouveaux espaces tant champêtres que parcellaires, les difficultés liées  aux interprétations de certains énoncées délimitant  les aires protégées, le besoins d’utiliser certaines ressources de la biodiversité comme médicaments, nourritures, le débordement des certains faunes aux champs paysans créent des problèmes de conservation dans un sens parfois difficile à gérer. Cette situation à marquer plusieurs pays de l’Asie, de l’Amérique, de l’Europe, y compris de l’Afrique mon continent dont le Parc National des Virunga  qui est le premier Parc d’Afrique se trouvant à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Ainsi donc, plusieurs manifestations des familles riveraines sont toujours  enregistrer expression des mécontentements dont la plupart des victimes sont des jeunes et des enfants qui sont toujours aux premières lignes de manifestations causant des blessés, des arrestations voir même des morts d’hommes. 

Au Parc National des Virunga, on enregistrer a moyenne 10 à 15 morts en moyennes par an au rang des éco-gardes par des embuscades des groupes d’auto-défenses porteurs des armés et des arrestations, condamnations, des tortures et des morts dans le camps des familles riveraines.                  

Même des groupes pressions comme la Lutte pour le Changement (LUCHA) des villages riverains se sont mobilisé pour réclamer la démarcation participative des limites du Parc, causant ainsi des arrestations et des blessures à leurs rangs. Ce qui pousse un niveau d’antagonisme très élevé entre les communautés qui sont censées de cohabiter pacifiquement. 

La question est celle de savoir, quels sont les risques du non implication des jeunes à la conservation des aires protégées ?  Que faire pour impliquer la jeunesse dans la préservation de la nature ?

Grace à ces deux questions, une recherche purement scientifique sera faite avec des moyens qui restent à mobiliser avec une méthodologie de recherche spécifique privilégiant des interviews au sein des deux camps des gestionnaires du Parc c’est la société civile (plus les couches des jeunes) ainsi que les points de vues des quelques vieux.

Faisant une analyse approfondie, il est très impérieux de proposer ou de voir comment privilégier créer des activités uniquement pour les jeunes montrant l’importance du Parc National des Virunga, la raison de chaque jeune d’apporter sa pierre à a conservation, au travers des clubs de jeunes pour la promotion et la conservation de la nature, des activités touristiques pour montrer à cette à la jeunesse la richesse du Parc, des activités sportives entre les conservateurs et les jeunes riverains, des recrutements des jeunes pour servir le Parc avec des salaires attirants, octroi d’une manière solennelle des bourses d’études à certaines familles riveraines qui se distingues dans la préservation des écosystèmes etc.…

Ces genres d’activité diminuera sensiblement  le niveau des conflits qui se font manifester d’une très ouverte entre les deux partie en conflit.

Plusieurs jeunes vivent en ville, aux alentours des aires protégées mais n’ont jamais vu des espèces emblématiques, ne savent même pas combien un touriste étranger paie pour visiter nos biodiversités, où va cet argent, lui gagne quoi dans tout ça, ….

Suscitant des questions, certains développent même les hypothèses des présences des exploitations des matières premières ou ressources naturelles au sein de l’aire protégé, de prix d’énergie électrique produit par le barrage construit en plein Parc qui devrait aider à se détourner des coupes des bois de chauffe, devient encore plus cher qu’un sac de braise. 

Sont des choses qui causeraient des frustration chez les jeunes et voir même passer au sabotage du patrimoine mondial et ses ressources créant ainsi des dégâts humains et matériels dans les deux camps, destructions des maisons et des champs, des naissances des groupes armés au sein même de l’aire protégée. 

 

Contacter: Kambale Luhemba Josias, Membre de la CEESP de l’UICN & R.D. CONGO/ VILLE DE GOMA