La Dr Sylvia Earle est une scientifique marine, protectrice et exploratrice légendaire des océans.
Parallèlement à ses travaux de recherche et de conservation, elle figure parmi les pionniers dans le développement de technologies permettant d’accéder aux grands fonds marins. Elle a dirigé plus de cent expéditions et a réalisé de nombreuses premières et battu des records en tant que plongeuse et opératrice de submersible.
Elle a reçu plus de cent distinctions et récompenses nationales et internationales, et a notamment été nommée « Marraine de la nature » de l’UICN, « Légende vivante » par la Bibliothèque du Congrès, Championne de la Terre du Programme des Nations Unies pour l’environnement et première Héroïne pour la Planète du magazine Time.
Grâce à Mission Blue, l’alliance mondiale pour la conservation des océans qu’elle a fondée en 2009, Earle continue d’explorer les océans pour inspirer le soutien du public à un réseau d’aires marines protégées à travers le monde, connues sous le nom de « Hope Spots ».
De grandes idées
« Mettre en œuvre des idées suffisamment grandes pour changer le monde, c’est ce qui m’occupe l’esprit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il s’agit d’essayer de faire tout son possible pour changer la façon dont les gens perçoivent l’océan, puis d’agir pour protéger l’océan comme si nos vies en dépendaient, car bien sûr, c’est le cas.
« Pour moi, cela implique de partir en expédition, de favoriser les nouvelles technologies.
Actuellement, je contribue au développement de nouveaux submersibles qui seront lancés à la même époque l’année prochaine en Polynésie française. L’objectif est d’emmener davantage de personnes dans les profondeurs pour explorer avec nous. C’est dans la lignée de tout ce que j’ai fait pendant une grande partie de ma vie, faire tout mon possible pour encourager les gens à aller voir par eux-mêmes, en tant que plongeurs en apnée ou au tuba. Mais nous devons aller plus loin : la majeure partie de la vie sur Terre se trouve dans les océans.
« La meilleure chance dont nous disposons pour parvenir à la sécurité planétaire, c’est de protéger les systèmes qui restent en bon état, qui sont en grande partie intacts. C’est-à-dire la majeure partie des fonds marins qui étaient largement inaccessibles jusqu’à présent. »