Article 30 Mai, 2011

L’UICN accueille 24 nouveaux Membres et 3 Comités nationaux

Le 25 mai 2011, le Conseil de l’UICN, lors de sa 76e session, a admis 24 nouveaux Membres et reconnu officiellement 3 Comités nationaux.

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Photo: IUCN

Le Conseil, le Président, la Directrice générale et toute la famille de l’UICN souhaitent chaleureusement la bienvenue aux nouveaux Membres et se réjouissent d’avance de pouvoir coopérer activement avec eux. En outre, l’UICN souhaite la bienvenue aux Comités nationaux suivants :

  • Comité national des Membres de l’UICN de la République Dominicaine
  • Comité national des Membres de l’UICN de la République du Congo
  • Comité national des Membres de l’UICN de Thaïlande

Nouveaux Membres de l’UICN :

Asociación Preserve Planet [Association Préserver la planète] (Costa Rica) œuvre en faveur de la conservation et de la protection de la nature à travers des actions directes, étayées par ces programmes d’éducation environnementale. Elle définit et suit des enjeux liés au milieu marin, aux zones humides, à la déforestation et à la pollution, et elle y sensibilise le public. A travers la coopération sur le plan national et international, elle cherche à améliorer la sensibilisation et la connaissance des enjeux, en organisant notamment des conférences et des ateliers relatifs à l’environnement.

Association Naforé pour la Protection de l`Environnement (NAFORE) travaille pour combattre la pauvreté en Mauritanie en favorisant la gestion des ressources naturelles et l’éducation en matière d’assainissement, d’hygiène et de l’utilisation de l’eau dans les zones rurales, en particulier dans les aires protégées. Les nombreux projets de l’Association portent notamment sur les méthodes de protection de la faune et de la flore, dans tous les écosystèmes marins, côtiers et des eaux intérieures, y compris les zones humides de Mauritanie, en accord avec les principes de développement durable en vigueur dans le pays.

Chaire de Services Cameroun (CSC)* s’attache à promouvoir l’utilisation durable des forêts et la protection des écosystèmes au Cameroun à travers la gestion forestière intégrée. La CSC, qui travaille avec les communautés locales, s’occupe de la gestion des ressources naturelles pour le développement rural et cherche à mobiliser des fonds et à établir des partenariats en vue de la mise en œuvre de microprojets ruraux permettant de favoriser des processus communautaires locaux de gestion forestière. En outre, la CSC renforce les capacités des parties prenantes rurales, à travers des formations destinées à améliorer des compétences techniques.

Centar za zastitu i proucavanje ptica Crne Gore (CZIP) [Le Centre pour la protection et la recherche sur les oiseaux du Monténégro] œuvre à la protection et à la surveillance continue des oiseaux et de leurs habitats au Monténégro et à l’éducation du public en matière d’ornithologie. Il coopère avec d’autres organisations gouvernementales, des universités et des instituts, tant au Monténégro que dans d’autres pays, en vue de la protection de la nature et de l’environnement au sens large. Le CZIP a notamment contribué à la promotion de Tivat Salinas et de sa désignation en tant que réserve d’oiseaux ; il a également collaboré à l’élaboration d’instruments législatifs, notamment les dispositions relatives aux oiseaux dans le cadre de la Loi sur la protection de la nature.

Centre for Resource Management and Environmental Studies (CERMES) [Centre pour la gestion des ressources et les études environnementales], (Barbade) cherche à promouvoir et à faciliter le développement environnementalement durable aux Caraïbes et dans d’autres régions, à travers des activités d’éducation et de recherche. Il conseille les autorités publiques, les ONG et le secteur privé et œuvre au renforcement des capacités et à la sensibilisation du public. En outre, CERMES forme de jeunes diplômés aux politiques, mécanismes et techniques de gestion et d’utilisation durable des ressources naturelles.

La Confédération Européenne des Propriétaires Forestiers (CEPF), basée au Luxembourg, fédère les organisations nationales de propriétaires forestiers de l’Union européenne, qui œuvrent à la promotion des intérêts communs de près de 16 millions de personnes et de leurs familles, représentant plus de la moitié des forêts de l’UE. La CEPF défend la gestion forestière durable dans son ensemble ; elle a contribué à l’intégration de la gestion forestière durable dans les processus et la législation de l’UE. Elle s’est engagée à promouvoir une approche équilibrée et holistique de la sylviculture.

Consultative Group on Biological Diversity (CGBD) [Groupe consultatif sur la diversité biologique], s’efforce de créer des partenariats stratégiques entre les bailleurs de fonds et d’autres partenaires aux Etats-Unis et sur le plan international, afin d’appuyer les actions de conservation et de restauration de la diversité biologique, dans le but de préserver le bien-être des populations humaines et l’état de l’environnement mondial. Il identifie des besoins, de nouveaux enjeux, des possibilités et des alliances stratégiques en faveur de la conservation de la biodiversité à travers une variété de modalités, dont l’accompagnement de nouveaux projets en tant qu’incubateur.

Environment Action Association (EAA) [Association pour l’action environnementale] (République de Corée), organise des activités et des campagnes environnementales liées à l’élaboration de politiques, la plaidoirie et la mise au point de technologies environnementales. Elle soutient la croissance verte, ainsi que les technologies et la recherche écologiquement durables ; elle travaille à sensibiliser le public aux méthodes d’économies d’énergie, à la gestion des eaux usées, au recyclage et à la conservation de la faune et de la flore sauvage locale et de leurs habitats. L’EEA opère aussi dans d’autres régions de la planète, par exemple en Afrique, où elle soutient des projets de forage de puits et des recherches sur l’approvisionnement en eau potable.

Le Forum Burundais de la Société Civile du Bassin du Nil* (FCBN) participe à la gestion des ressources naturelles du bassin du Nil au Burundi et à la promotion du développement durable. Le Forum œuvre à l’élaboration de politiques de sensibilisation du public aux questions environnementales, au renforcement des liens entre les organisations de la société civile et l’Initiative pour le bassin du Nil (une organisation intergouvernementale), à la mobilisation de ressources (techniques, matérielles et financières) et au positionnement du Forum comme un acteur clé des négociations avec les autorités publiques, l’Initiative pour le bassin du Nil et les bailleurs de fonds.

Friends of the Country Parks (FOCP) (Amis des parcs naturels) est une organisation environnementale de Hong Kong, qui œuvre à la préservation des parcs naturels et à l’utilisation durable des ressources naturelles de Hong Kong. FOCP est un partenaire des autorités publiques pour la promotion de la conservation de la nature et les activités éducatives de plein air ; l’organisation est l’auteur d’un grand nombre de publications sur ce sujet. Depuis sa création en 1992, FOCP a apporté son soutien au Programme communautaire de boisement, favorisant la participation du public et des institutions à des campagnes de boisement et de gestion des espaces boisés. L’organisation participe aussi activement à la gestion de géo-parcs.

Fundación ProYungas (FPY) [Fondation ProYungas] (Argentine) mène des activités de gestion pour le développement durable et la conservation dans l’écorégion de Las Yungas. Elle est particulièrement active dans le bassin supérieur du fleuve Bermejo, dans le Nord-Ouest de l’Argentine, mais elle opère aussi dans d’autres zones subtropicales. Elle s’efforce d’établir des liens forts et de créer des passerelles avec le secteur privé dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’énergie et de la sylviculture. Grâce à ces partenariats, la Fondation souhaite influer sur les politiques publiques en matière d’environnement et de développement régional. La formation technique sur des enjeux écologiques, les initiatives de conservation des ressources naturelles, la promotion du développement durable et une large diffusion d’informations environnementales à travers différents supports comptent parmi ses activités principales.

Fundación Parque Nacional Chagres (FPNCh) [La Fondation pour le Parc national de Chagres] (Panama) est axée sur des activités de conservation des ressources naturelles et culturelles et de la biodiversité, ainsi que de développement durable, notamment sur les ressources en eau. Ses programmes portent sur l’éducation environnementale, le développement des populations locales, l’écotourisme et la recherche scientifique. Elle établit des partenariats stratégiques avec des organisations, des institutions et des personnes, tant du secteur public et du secteur privé.

Himalayan Nature [Nature himalayenne] (Népal) mène des recherches scientifiques sur la diversité de la faune et de la flore de la région de l’Himalaya et sur l’environnement dans son ensemble. Elle s’occupe de nouveaux enjeux liés à la conservation des recherches naturelles et à l’amélioration des moyens d’existence des populations himalayennes. Elle met en œuvre aussi des activités de sensibilisation, de promotion de l’écotourisme et d’appui au renforcement des capacités, en vue de permettre aux populations de gérer les ressources naturelles de la façon la plus participative possible.

Live & Learn Environmental Education [Education environnementale “Vivre et apprendre”] (Maldives) est une organisation qui œuvre à une meilleure connaissance de la durabilité environnementale et humaine, à travers une éducation environnementale novatrice et une bonne gestion environnementale. L’organisation a été créé autour d’un principe de base, à savoir que le renforcement des capacités des populations et des autorités locales, provinciales et nationales à gérer conjointement les ressources naturelles est un élément essentiel pour réaliser un développement durable et réduire la pauvreté. Elle met en œuvre des formations pour les enseignants, les écoles et les populations locales et met en œuvre une variété de projets portant sur l’environnement, l’hygiène, la réduction de la pollution, la gestion des déchets et la sensibilisation du public à ce sujet.

NATIVA (Naturaleza, Tierra y Vida) [NATIVA - Nature, terre et vie] (Bolivie) agit pour la gestion transfrontalière durable des ressources naturelles et en faveur de solutions alternatives en matière de développement, en donnant la priorité aux territoires et aux populations défavorisées. NATIVA travaille avec le secteur public ainsi qu’avec le secteur privé, sur le plan national et international, afin de soutenir des projets et de mécanismes de gestion durable liés aux aires protégées et aux espaces environnants. Ces projets ont pour but de fournir aux communautés locales des outils permettant d’entreprendre des activités de conservation environnementale, y compris de production durable avec un partage équitable des avantages, d’adaptation aux changements climatiques, de calcul de la valeur des services écosystémiques et de renforcement des capacités sociales.

Nature Mauritanie (Association Mauritanienne de Conservation de la Nature - NATMAU)*, travaille dans le domaine de la protection des oiseaux et de leurs habitats, notamment la gestion des habitats et des espèces vulnérables, la gestion durable des écosystèmes, la restauration des forêts, le développement des populations locales et l’éducation environnementale. Ses activités portent principalement sur le Parc national de Diawling, la Réserve de la biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal, le Parc national du Banc d’Arguin, le lac Mâl et les zones humides de Mauritanie, dont le cours inférieur et le delta du fleuve Sénégal.

Pokrajinski zavod za zastitu prirode (PZZP) [Institut pour la conservation de la nature de la province de Voïvodine] (Serbie) agit pour la protection et l’amélioration de l’état de conservation de tous les écosystèmes et de toutes les espèces de la province. Il collecte et gère des données, assure la surveillance continue, évalue les menaces et élabore des propositions de mesures de conservation de la nature et du patrimoine géologique. Le PZZP étudie et prépare des propositions de nouvelles aires protégées, en coopération étroite avec des partenaires locaux et internationaux pour échanger des connaissances et mettre en œuvre des projets.

Royal Botanic Garden* [Le Jardin Botanique Royal] en Jordanie est un jardin botanique axé sur la conservation. Il mène des activités de recherche, de conservation de la biodiversité (y compris la reconstitution de cinq grands habitats floristiques de la Jordanie) et de sensibilisation et d’éducation en matière de biodiversité. La conservation des habitats ex situ est importante, car elle permet de préserver des espèces endémiques de Jordanie, de mieux connaître, à travers la recherche, le rôle de la restauration des habitats pour la gestion des ressources en eau, et de sensibiliser le public aux enjeux environnementaux. Le Jardin Botanique Royal appuie aussi la conservation des habitats in situ et organise des formations destinées aux éleveurs de bétail, portant sur l’utilisation durable des ressources naturelles, notamment l’eau, les forêts et les pâturages, l’idée étant que toutes les stratégies utilisées par le Jardin Botanique Royal doivent pouvoir être mises en œuvre par le Jordanien moyen.

Sustainable Fisheries Partnership (SFP) [Partenariat pour la pêche durable], (Etats-Unis d’Amérique), travaille sur le plan mondial. Il conseille les fournisseurs et les distributeurs de produits alimentaires en vue d’un approvisionnement durable en produits de la pêche ; il coopère aussi avec les secteurs de la pêche en mer et de l’aquaculture, ainsi qu’avec les autorités de gestion, afin d’améliorer graduellement les méthodes de production des produits de la mer et la gouvernance du secteur. Son programme FishSource effectue un suivi de l’état et des tendances de durabilité des pêcheries. L’implication du secteur dans des projets d’amélioration de la pêche a des effets bénéfiques pour la conservation.

Te Ipukarea Society (TIS) [Société de l’environnement], (Îles Cook), coordonne et met en œuvre des projets environnementaux, encourage des solutions novatrices, actives et positives aux problèmes environnementaux, agissant en coopération avec les populations locales et montrant la voie à suivre pour les grands enjeux de l’environnement. Les travaux de TIS établissent un lien entre la durabilité environnementale et la justice sociale et économique. Elle permet aux personnes et aux groupes de faire entendre leur voix plus efficacement, sur le plan local, national et régional. Parmi ses principales initiatives, il convient de rappeler la réintroduction réussie du lori rimatara dans l’île d’Atiu et la sensibilisation aux rejets en mer.

The New Zealand Antarctic Institute (Antarctica New Zealand) [Institut antarctique néo-zélandais] est l’entité de la Couronne chargée de mettre au point, de gérer et de mettre en œuvre les activités du gouvernement néo-zélandais en Antarctique et dans l’Océan austral, notamment dans la région de la mer de Ross en Antarctique. Il gère en particulier la base Scott, qui est la station de recherche néo-zélandaise en Antarctique. Parmi ses activités il convient de mentionner l’appui à la recherche scientifique, la conservation des valeurs intrinsèques de l’Antarctique et de l’Océan austral, et la sensibilisation accrue du public à l’importance internationale de ce continent, y compris au moyen des arts, des médias et des programmes pour la jeunesse.

La Voix de la Nature (VONA)* (République démocratique du Congo) appuie et renforce les efforts des populations et des autorités locales en vue de la protection, la pérennisation et la gestion concertée de zones d’importances écologique et biologique, assurant un partage équitable des avantages de la conservation dans la région septentrionale du Kivu. L’organisation mène des activités de sensibilisation à la flore et à la faune sauvage, met au point des projets d’aquaculture et d’introduction de méthodes d’agriculture et de boisement durables.

Terra Cypria, The Cyprus Conservation Foundation (Terra Cypria) [Fondation chypriote pour la conservation) agit pour sensibiliser la société chypriote aux enjeux de l’environnement à travers de programmes d’éducation et de sensibilisation, œuvre pour la protection des ressources et du patrimoine naturel de l’île et pour l’harmonisation de la législation chypriote avec la législation et les normes européennes. Elle sensibilise les décideurs au moyen de séminaires et d’autres activités menées sur le plan local, ainsi que les jeunes ; à cet effet, elle a créé un Centre d’études environnementales à Paphos, qui permet de mener des activités d’éducation environnementale dans les écoles primaires locales, dans les écoles secondaires grecques et anglophones et dans des instituts d’enseignement supérieur à Chypre et à l’étranger.

The European Association for the Conservation of the Geological Heritage (ProGEO) [Association européenne pour la conservation de l’héritage géologique] (Norvège), travaille dans le domaine de la conservation du patrimoine géologique (géo-conservation) et de la protection des sites et des paysages d’intérêt géologique. Elle favorise la conservation du riche patrimoine européen de paysages géologiques, de sites rocheux, fossiles et minéraux, sensibilise le public à l’importance et à la pertinence de ce patrimoine, fournit des avis et facilite l’échange d’idées et d’informations. ProGEO s’efforce de mettre en place une approche holistique de la conservation de la nature, ainsi que de la préservation des phénomènes biologiques et physiques. Elle prépare actuellement une liste européenne intégrée de sites géo-scientifiques remarquables.

 
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