Communiqué de presse | 15 Juin, 2011

Une lueur d’espoir dans le désert

Selon la dernière mise à jour de la Liste rouge de l’UICN des espèces menacéesTM, l’Oryx d’Arabie (Oryx leucoryx), qui avait été poussé au bord de l’extinction par la chasse, a devant lui aujourd’hui un avenir plus rassurant. Sa population sauvage compte maintenant un millier d’individus.
 

« Avoir ramené l’oryx des limites de l’extinction est un événement majeur. C’est un véritable succès pour la conservation, une histoire que nous souhaiterions voir se répéter de nombreuses fois pour d’autres espèces menacées, » dit Mme Razan Khalifa Al Mubarak, Directrice générale de l’Agence de l’Environnement d’Abu Dhabi. « C’est un exemple classique de la façon dont des données fournies par l’UICN peuvent s’intégrer dans les actions de conservation sur le terrain pour produire des résultats tangibles et très positifs. »


L’Oryx d’Arabie, une espèce d’antilope qui ne vit que dans la Péninsule arabique, est connu localement sous le nom d’Al Maha. On pense que le dernier spécimen sauvage a été abattu en 1972. Cette année, grâce aux succès de la reproduction en captivité et aux efforts de réintroduction, l’oryx passe enfin de la Catégorie des espèces En danger à celle des espèces Vulnérables sur la Liste rouge de l’UICN, – c’est la première fois qu’une espèce qui était Eteinte à l’état sauvage progresse de trois catégories.


Mais même si nous connaissons des réussites, certaines découvertes récentes sont alarmantes. Sur les 19 espèces d’amphibiens (crapauds, grenouilles et salamandres) qui ont été ajoutées à la Liste rouge de l’UICN cette année, huit sont classées En danger critique d’extinction, y compris Atelopus patazensis, une espèce de crapaud arlequin du Pérou, et Dendrotriton chujorum, une espèce naine de salamandre du Guatemala. Les amphibiens restent un des groupes d’espèces les plus menacés, avec 41% estimé d’être menacés d’extinction. Les principaux dangers qui les menacent sont la perte d’habitat, la pollution, les maladies et les espèces envahissantes.


Dans le cas des reptiles endémiques de Nouvelle-Calédonie, qui ont été évalués pour la première fois, les deux tiers (67%) des espèces pour lesquelles nous possédons des données suffisantes risquent l’extinction. Nombre de ces reptiles sont menacés par la perte et la fragmentation continues de leur habitat, alors que l’exploitation industrielle du nickel continue à s’étendre en Nouvelle-Calédonie. À cela s’ajoutent les effets des espèces introduites ; par exemple, des cerfs et des cochons abîment ce qui reste d’habitat disponible, et les fourmis de feu, qui sont des espèces de fourmis rouges exotiques envahissantes, déciment les populations de lézards, entraînant des extinctions locales.


« La clé pour mettre fin à la crise des extinctions est de cibler les efforts vers l’éradication des menaces principales qui pèsent sur les espèces et sur leur environnement ; ce n’est qu’alors que leur avenir sera assuré. La Liste rouge de l’UICN agit comme une passerelle pour ces efforts, en fournissant aux décideurs une mine d’informations non seulement sur le statut actuel des espèces mais aussi sur les menaces existantes et sur les mesures de conservation nécessaires, » dit Simon Stuart, Président de la Commission de la Sauvegarde des espèces de l’UICN.


Une autre addition nouvelle à la Liste rouge de l’UICN est un primate récemment découvert, le Tarsier de Wallace (Tarsius wallacei). Cette espèce forestière a été décrite pour la première fois en 2010 et ne se trouve que dans deux petites régions du centre de Sulawesi, en Indonésie. Contrairement à son cousin, le Tarsier de l’île de Siau (Tarsius tumpara), qui est aussi nouveau sur la Liste rouge de l’UICN de cette année et qui est classé En danger critique d’extinction, le tarsier de Wallace est classé dans la Catégorie Données insuffisantes. Les espèces de cette Catégorie sont celles pour lesquelles on possède trop peu d’informations pour pouvoir leur attribuer une autre Catégorie.


Une évaluation des 248 espèces de homards et langoustes a été récemment achevée ; 35% d’entre elles sont classées dans la Catégorie Données insuffisantes, comme la langouste des Caraïbes (Panulirus argus). Cette espèce montre des populations en déclin suite à la surexploitation, mais à part cela, on dispose de très peu d’informations à son sujet. On estime que 1,2 milliard de personnes de par le monde dépendent des espèces marines pour se nourrir et pour leur subsistance, et il est donc essentiel d’obtenir des informations fiables sur le niveau des prises.


« Il est extrêmement important que nous continuions à encourager les études des espèces peu connues parce que, sans données correctes, nous ne pouvons pas déterminer leur risque d’extinction et nous ne pouvons donc pas non plus développer ou mettre en place des actions de conservation efficaces qui pourraient empêcher les espèces de disparaître complètement, » dit Jane Smart, Directrice, Programme pour les espèces de l’UICN.


La perte de biodiversité est une des crises mondiales les plus urgentes ; de nombreuses espèces atteignent des niveaux de population dramatiquement bas. Nombre d’extinctions surviennent sans que l’on s’en rende compte, et le nombre d’espèces En danger critique d’extinction (celles qui risquent le plus gravement de s’éteindre) augmente sans cesse. Les estimations tirées de la Liste rouge de l’UICN indiquent que des extinctions surviennent à un rythme qui se situe quelque part entre 100 et 1000 fois le rythme « originel » ou naturel. Les causes en sont multiples, tels la destruction de l’habitat, la conversion des terres pour l’agriculture et le développement, les changements climatiques, la pollution, le commerce illégal de la faune et la dispersion des espèces envahissantes.


« La conservation, ça marche, et des espèces peuvent se rétablir, comme le montre le cas de l’Oryx d’Arabie. En utilisant des données de la Liste rouge de l’UICN, les gouvernements et la société ont l’occasion d’orienter des programmes de conservation de façon à mettre un frein à l’extinction des espèces, » dit Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l’UICN.

Citations des organisations partenaires de la Liste rouge de l’UICN

Les Citations sont disponibles uniquement en anglais.

“The Red List update tolls a warning that we are still cutting away at our own safety net - the amazing web of life that supports all humankind. But it can also help us start making the repairs that are so urgently needed,” says Dr Leon Bennun, BirdLife's Director of Science, Policy and Information.

“The beautiful South Pacific islands of New Caledonia are home to astonishingly high biodiversity, including a remarkably high number of reptiles found nowhere else on earth. The recent Red List assessments place a spotlight on how many of these unique animals may face extinction, and serves as a call to action. With this new information, governments, NGOs and other stakeholders will be better able to identify priority species and sites for conservation, and more effectively address the threats to these remarkable animals,” says Conservation International’s Naamal De Silva, Senior Advisor for Conservation Priorities in Asia-Pacific, who facilitated the Red List Assessment workshop for reptiles and has been involved with CI’s work in New Caledonia since 2004.

“These new Red List findings highlight the extinction crisis facing Latin American amphibians. Viewed in the context of previous Red List assessments of reptiles elsewhere in the world, this report draws attention to the urgent need to evaluate the megadiverse reptiles of the New World tropics to guide effective conservation action. As an IUCN Red List Partner, the NatureServe network in Latin America and the Caribbean is actively pursuing this important effort,” says Mary Klein, President & CEO, NatureServe.

Dr Tim Entwisle, Director of Conservation, Living Collections and Estates at the Royal Botanic Gardens, Kew, says, “Recent work carried out by Kew, in partnership with IUCN, estimates that one fifth of plants are listed as being threatened with extinction. Habitat loss, climate change, over-harvesting, disease, and the spread of invasive aliens, are all contributing to their demise and scientific evidence is vital if we are to monitor, understand and respond to the challenges facing plants on earth.”

“This health check of the world’s species shows that while some species continue to decline, it’s not a losing battle. We need to continue to learn from the success stories, scaling them up to more species, over greater areas and improve the odds for wildlife still on the brink of extinction,” says Dr Ben Collen from ZSL, the Zoological Society of London.

"While the outlook for many species is still alarming, the improvement in status of some species on the IUCN Red List is real testament to the valuable impact conservation work can have" said Richard Edwards, Chief Executive of Wildscreen, who are working with IUCN to help raise the public profile of the world's threatened species, through the emotive power of wildlife films and photos. "We need to urgently address our disconnection from the natural world, and will only succeed in rescuing species from the brink of extinction, if we successfully communicate their plight, significance, value and importance."


Notes pour les éditeurs

Borjana Pervan, chargée des relations avec les médias tél : +41 22 999 0115, mob : +41 79 857 4072, email : borjana.pervan@iucn.org
Lynne Labanne, Responsable de la communication, Programme des espèces, UICN, tél : +41 22 999 0153, mob : +41 79 527 7221, email : lynne.labanne@iucn.org
Kathryn Pintus, communications Programme des espèces, UICN, tél : +41 22 999 0154, email : kathryn.pintus@iucn.org

Chiffres globaux pour la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées 2011.1 :
TOTAL DES ESPECES EVALUEES : 59.508
Éteintes : 797
Éteintes à l’état sauvage : 64
En danger critique d’extinction : 3 801
En danger : 5 566
Vulnérables : 9 898
Quasi menacées : 4 273
Faible risque/dépendant de la conservation : 260 (ceci est une ancienne catégorie qui est progressivement retirée de la Liste rouge)
Données insuffisantes : 8 996
Préoccupation mineure : 25.853

Les chiffres indiqués ci-dessus ne concernent que les espèces qui ont été évaluées à ce jour pour la Liste rouge de l’UICN. Même si toutes les espèces du monde n’ont pas été évaluées, la Liste rouge de l’UICN donne néanmoins un aperçu très utile de ce qui arrive aux espèces aujourd’hui et souligne l’urgente nécessité des actions de conservation.


Pour de nombreux groupes taxonomiques, il est impossible de fournir des pourcentages relatifs d’espèces menacées dans la Liste rouge de l’UICN parce qu’ils n’ont pas été totalement évalués. Pour nombre d’entre eux, les efforts d’évaluation se sont focalisés sur des espèces menacées ; c’est pourquoi le pourcentage d’espèces menacées serait pour eux fortement biaisé.


Pour les groupes qui ont été complètement évalués, il est possible de calculer le pourcentage d’espèces menacées, mais le nombre exact d’espèces menacées est souvent incertain parce que l’on ne sait pas si les espèces Insuffisamment documentées (DD) sont menacées ou non. C’est pourquoi les pourcentages présentés plus haut représentent la meilleure estimation possible des risques d’extinction pour les groupes qui ont été totalement évalués (à l’exception des espèces Eteintes), en supposant que les espèces Insuffisamment documentées (DD) soient menacées dans les mêmes proportions que les espèces pour lesquelles les données sont suffisantes. En d’autres termes, c’est un chiffre moyen dans une fourchette allant de x% d’espèces menacées (en supposant qu’aucune espèce DD ne soit menacée) à y% d’espèces menacées (si toutes les espèces DD sont menacées). Les preuves disponibles montrent que c’est la meilleure estimation possible.
Par exemple, pour les amphibiens, on dit que 41% des espèces sont menacées, même si le chiffre exact est incertain et qu’il pourrait se trouver quelque part entre 30% (si aucune espèce DD n’est menacée) et 56% (si toutes les espèces DD sont menacées).


Pour les reptiles endémiques de Nouvelle-Calédonie, 67% des espèces sont menacées, mais ici aussi le chiffre exact est inconnu et peut se situer entre 61% (si aucune espèce DD n’est menacée) et 70% (si elles le sont toutes).

La Liste rouge de l’UICN des espèces menacéesTM
La Liste rouge de l’UICN des espèces menacéesTM (ou la Liste rouge de l’UICN) est la source d’information la plus complète qui soit au monde sur le statut global de conservation des espèces végétales et animales. Elle se fonde sur un système objectif d’évaluation du risque d’extinction d’une espèce au cas où aucune action ne serait entreprise pour sa conservation.


Les espèces se voient attribuer une des huit catégories de menaces selon qu’elles répondent à certains critères liés à la tendance de leurs populations, à la taille et à la structure de la population, et à leur aire de répartition géographique. Les espèces classées «En danger critique d’extinction, En danger ou Vulnérables sont collectivement décrites comme « Menacées ».


La Liste rouge de l’UICN n’est pas seulement un registre de noms et des catégories de menaces qui leur sont associées. C’est un riche compendium d’informations sur les menaces qui pèsent sur les espèces, sur leurs exigences écologiques, sur les endroits où elles vivent, et sur les mesures de conservation qui peuvent être prises pour réduire ou empêcher leur extinction.

« La Liste rouge de l’UICN est un effort conjoint de l’UICN et de sa Commission de la Sauvegarde des espèces, en collaboration avec ses partenaires pour la Liste rouge que sont BirdLife International, Botanical Gardens Conservation International, Conservation International, NatureServe, les Jardins botaniques royaux de Kew, l’Université Sapienza de Rome, la Texas A&M University, Wildscreen et la Société zoologique de Londres. »
www.iucnredlist.org

Les catégories de menaces de la Liste rouge de l’UICN
Les catégories de menaces de la Liste rouge de l’UICN sont les suivantes, en ordre décroissant de gravité:



Éteint ou Éteint à l’état sauvage
En danger critique d’extinction, En danger et Vulnérable: espèces menacées d’extinction globale
Quasi menacé: espèces proches des seuils de menaces ou qui seraient menacées sans les mesures de conservation spécifiques en cours
Préoccupation mineure: espèces dont le risque d’extinction est estimé moindre
Données insuffisantes: pas d’évaluation parce que les données sont insuffisantes
En danger critique d’extinction (Peut-être éteint): ceci n’est pas une nouvelle catégorie de la Liste rouge; c’est un signal développé pour identifier les espèces En danger critique d’extinction qui sont, selon toute probabilité, déjà éteintes mais pour lesquelles il faut une confirmation, par exemple, au moyen d’études plus approfondies qui seraient réalisées sans pouvoir découvrir le moindre individu.


À propos de l’UICN
L’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, aide le monde à trouver des solutions pragmatiques aux défis les plus urgents en matière d’environnement et de développement, en soutenant la recherche scientifique, en gérant sur le terrain des projets dans le monde entier et en encourageant des gouvernements, des ONG, les NU, des conventions et des sociétés internationales à, ensemble, développer des politiques, des lois et de meilleures pratiques.
Réseau environnemental global le plus ancien et le plus étendu du monde, l’UICN est une union démocratique qui compte plus de 1000 gouvernements et ONG parmi ses organisations membres, et près de 11.000 scientifiques et experts bénévoles répartis dans quelque 160 pays. Elle s’appuie sur un secrétariat de plus de 1000 professionnels travaillant dans 60 bureaux ainsi que sur des centaines de partenaires des secteurs public et privé et des ONG partout dans le monde. Le siège de l’UICN se trouve à Gland, près de Genève, en Suisse.
www.iucn.org

À propos de BirdLife International
BirdLife International est un partenariat qui rassemble 114 organisations de conservation ; c’est le leader mondial de la conservation des oiseaux. L’approche unique de BirdLife, du local vers le global, lui permet d’assurer une conservation qui a un impact important et à long terme, pour le bien de la nature et des populations.
www.birdlife.org

À propos de Botanical Gardens Conservation International
BGCI est une organisation internationale qui veut assurer, partout dans le monde, la conservation des plantes menacées dont la survie est intrinsèquement liée à de grands problèmes mondiaux tels que la pauvreté, le bien-être humain et les changements climatiques. BGCI représente plus de 700 membres – principalement des jardins botaniques – dans 118 pays. Nous voulons soutenir nos membres et leur permettre, ainsi qu’à la vaste communauté de la conservation, d’appliquer leurs connaissances et leur expertise pour inverser la crise des menaces d’extinctions à laquelle sont confrontées un tiers de toutes les plantes.
www.bgci.org

À propos de Conservation International
Etabli sur un solide fondement de sciences, de partenariats et de représentations sur le terrain, CI permet aux sociétés de prendre soin de la nature, de notre biodiversité globale et du bien-être de l’humanité de façon responsable et durable. Son siège se trouve à Washington, DC, mais CI travaille dans plus de 40 pays sur quatre continents. www.conservation.org

À propos de NatureServe
NatureServe est une organisation de conservation à but non lucratif qui veut fournir des bases scientifiques pour une action de conservation efficace. Grâce à son réseau composé de 82 centres de données sur les programmes du patrimoine naturel et sur la conservation aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique Latine, NatureServe constitue un organisme unique d’informations scientifiques détaillées et d’expertise en conservation de la biodiversité en matière de plantes, d’animaux et d’écosystèmes américains.
www.natureserve.org

À propos des Jardins botaniques royaux de Kew
Les Jardins botaniques royaux de Kew sont une organisation scientifique renommée dans le monde entier et respectée au niveau international pour son exceptionnelle collection vivante de plantes et pour son Herbarium de classe mondiale, ainsi que pour son expertise scientifique dans le domaine de la diversité végétale, de la conservation et du développement durable, au Royaume-Uni comme dans le reste du monde. Les Jardins de Kew sont une attraction touristique internationale majeure. Les 132 hectares aménagés et le domaine de Kew, Wakehurst Place, accueillent près de 2 millions de visiteurs chaque année. Kew est devenu un Site du Patrimoine mondial de l’UNESCO en juillet 2003 et il a fêté son 250ème anniversaire en 2009. Wakehurst Place abrite la Banque de semences du Millenium de Kew, la plus vaste banque de semences de plantes sauvages du monde. Les Jardins botaniques royaux de Kew et leurs partenaires ont collecté et conservent des semences de 10% des espèces de plantes à fleurs du monde (env. 30.000 espèces) et ont pour objectif d’en conserver 25% d’ici 2020.
www.kew.org

À propos de la Commission de la sauvegarde des espèces
La Commission de la sauvegarde des espèces (The Species Survival Commission) CSE est la plus grande des six Commissions bénévoles de l’UICN, avec un réseau mondial d’environ 7 000 experts. La CSE conseille l’UICN et ses membres sur les nombreux aspects techniques et scientifiques de la conservation des espèces et consacre ses efforts à préserver la diversité biologique. La CSE apporte une contribution notable aux accords internationaux concernant la conservation de la diversité biologique.

À propos de la Texas A&M University
Après des débuts modestes en 1876 comme première institution texane d’enseignement supérieur, l’Université de Texas A&M s’est développée en un campus animé de plus de 2 100 hectares, avec une faculté reconnue dans tout le pays. C’est une des quelques universités bénéficiant de concessions terrestres, marines et spatiales. Avec des inscriptions composées à part égales d’hommes et de femmes, 25 pourcents des inscrits de première année sont les premiers membres de leur famille qui vont à l’université. Ici, plus de 39.000 étudiants de premier cycle et plus de 9 400 licenciés ont accès à des programmes de recherches de classe internationale et à une faculté reconnue. Texas A&M comprend deux campus, un à Galveston, au Texas, et l’autre au Moyen-Orient, au Qatar. Cette université emblématique, qui fait des recherches de très haut niveau dans ses dix collèges, fut récemment classée première du pays par le magazine Smart Money pour le « délai de récupération » (ce que les diplômés gagnent comparé au prix de leurs études). L’U.S. News and World Report 2011 a classé Texas A&M à la deuxième place nationale des universités publiques pour leur catégorie « Great Schools, Great Prices » et à la 22ème place en tout. Les diplômes accordés dans de nombreux programmes se classent dans le Top 10 national.
www.tamu.edu

À propos de Wildscreen
Wildscreen est une organisation caritative internationale qui travaille pour favoriser auprès du grand public la compréhension et l’appréciation de la biodiversité mondiale et du besoin de sa conservation, grâce au pouvoir des images de nature sauvage. Fondé en 1982, Wildscreen occupe une position unique au cœur de l’industrie des médias s’intéressant à la faune et l’environnement mondiaux. Il s’est acquis une réputation internationale d’excellence et de fiabilité dans les domaines des médias, des communications et de l’éducation concernant l’histoire naturelle. Le projet ARKive de Wildscreen est une initiative globale unique, qui réunit les meilleurs films et photographies d’espèces du monde entier dans une bibliothèque numérique centralisée, pour constituer une collection audio-visuelle sensationnelle de la vie sur terre. La première priorité d’ARKive est de compiler et de compléter les profils audio-visuels des quelque 18.000 animaux, plantes et champignons qui figurent dans la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées.
www.wildscreen.org.uk

À propos de la Société zoologique de Londres
Fondée en 1826, la Société zoologique de Londres est une organisation caritative qui a une audience internationale et qui œuvre dans la recherche scientifique, la conservation et la vulgarisation. Notre rôle clé est la conservation des animaux et de leurs habitats. La Société dirige le Zoo de Londres et le parc animalier de Whipsnade. Elle réalise des recherches scientifiques à l’Institut de zoologie et s’implique activement outremer dans la conservation sur le terrain.
www.zsl.org

À propos de l’Université Sapienza de Rome
Avec ses 700 ans d’histoire et ses 145.000 étudiants, Sapienza est la plus grande université d’Europe, la deuxième du monde après Le Caire : c’est une ville dans la ville. L’Université compte 11 facultés et 67 départements. A Sapienza, il y a 4 500 professeurs, et le personnel administratif et technique compte quelque 5 000 membres. Sapienza offre un large choix de cours, donnant accès à 300 diplômes différents et à 200 qualifications spécialisées. Les étudiants venant d’autres régions sont plus de 30.000, et les étudiants étrangers sont plus de 7 000. Sapienza planifie et réalise d’importantes recherches scientifiques dans presque toutes les disciplines et elle obtient des résultats de grande qualité tant au niveau national qu’international. Le Professeur Luigi Frati est le Recteur de l’Université de Sapienza depuis novembre 2008.
http://www.uniroma1.it/