Story | 30 Dec, 2016

Application des lignes directrices de la CEDEAO au barrage d’Adjaralla

Le Bénin et le Togo s’apprêtent à construire sur le fleuve Mono le barrage hydro-électrique d’Adjaralla. Une séance de concertation entre les Partis Prenantes a été organisée du 19 au 21 décembre afin d’assurer l’application des lignes directrices au cours de sa construction.

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Photo: GWI

Tenir compte des erreurs du passé pour mieux améliorer les actions d’aujourd’hui et de demain. C’est dans cette vision que les pouvoirs publics, les experts, les partenaires techniques et financiers, les bénéficiaires, tous impliqués à divers niveaux dans le processus de construction du barrage hydroélectrique d’Adjaralla et venus de cinq pays ont décidé de se voir à Cotonou pour formuler un plaidoyer à l’endroit des gouvernements du Bénin et du Togo auxquels appartient ledit projet afin qu’ils prennent en compte les lignes directrices de la Cedeao et des évaluations économiques ex-post des barrages en Afrique de l’Ouest dans le processus de construction et de gestion du barrage d’Adjaralla.

En effet, tenant compte des erreurs rencontrées dans la construction et le fonctionnement des barrages en Afrique de l’ouest, surtout celui de Nangbéto, la Cedeao a élaboré des lignes directrices à mettre en application pour les barrages futurs. La déclaration de Lomé faite dans la capitale togolaise en novembre 2014 par les participants à un atelier conjoint Bénin/Togo a réitéré l’engagement des parties prenantes à respecter ces lignes directrices dans les plans de construction et d’exploitation des prochains barrages.

Entre autres, ils exhortent les gouvernements des deux pays réunis au sein de l’Autorité du bassin du Mono (ABM) et les partenaires techniques et financiers à « soutenir la dissémination et la mise en application des lignes directrices pour le développement d’infrastructures hydrauliques en Afrique de l’ouest dans nos Etats ».

Initiative de Partenariat National de l’Eau du Bénin (PNE-Bénin), avec l’appui financier et technique de l’UICN, dans le cadre du projet PAGE, du GWI, GIZ et RBT, elle a réuni une cinquantaine de personnes ressources venues du Togo, du Mali, du Burkina Faso, du Sénégal et du Bénin.